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Si vous étiez une fête, que fêteriez-vous ?
Seriez-vous de saison ?
Unique ou cyclique ?
Populaire, privée, familiale ?
Discrète ou bruyante ?
D'hier ou de demain ?
Tout est à inventer... Faites-vous plaisir !
Je me réveille. Le soleil du matin éclaire mon visage. Je sens la douce chaleur des rayons qui m’enveloppe. Je me lève.
J’ouvre la fenêtre, respire à plein poumon. Le froid de l’hiver m’emplit de sa pureté. J’inspire, j’expire. J’inspire, j’expire. Le vent frais vivifie tout mon corps. Il rosit mes joues. Je ris. Je ris de bonheur. Une bourrasque s’engouffre dans mes cheveux.
Je ferme les yeux, me voilà volant au-dessus des montagnes enneigées. Dans la vallée, j’aperçois les maisons et leurs cheminées. La neige est blanche, immaculée. Elle brille par endroit. Elle recouvre les pins d’un épais manteau. Ils verdiront au printemps.
Le vent siffle à mes oreilles. Je n’entends que ce bruit. Il me chuchote le bonheur que c’est d’être là. Solitaire dans mon ciel, je me dis qu’il a raison.
J’ouvre les yeux et reviens à la réalité. Elle est différente mais tout aussi belle. Comme il est plaisant de passer l’hiver en montagne. Le ski, la tartiflette et les longues soirées au coin de feu sont ici le quotidien de cette heureuse saison.
Ce soir, devant ma fenêtre, je serais à nouveau là. J’inspirerais, j’expirerais. J’inspirerais, j’expirerais. Le calme de la nuit s’ajoutera alors à la pureté du vent. Je serais apaisée. Je m’endormirais.
Solène Heitzmann
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C'est une attente qui commence pour les uns et les autres... C'est l'occasion d'explorer l'attente. Qu'attendons-nous ? Qu'attendons-nous pour attendre quelque chose ? Et si nous n'attendons rien, redécouvrons l'attente.
Je vous invite à écrire, sans attendre, l'acrostiche de mot "attendre". L'inscrire verticalement et à partir de chaque lettre commencer une phrase, un vers, un mot... Explorez l'attente dans ses sons, ses sens, jouez à disloquer le mot, à le découper, à le recomposer.
Amusez-vous ! Voici la définition wikipédiaAh ! mais que faire pendant cet hiver imminentTout dans le froid rappelle la morte nature.Tous les jours diminuent encore à toute allureEt chaque crépuscule vient précipitamment.Ne redoutant alors que la longue nuit noire,Tous marcheront sur de lumineux promenoirsEspérant, au printemps, des vents chauds dominants.Solène HeitzmannAaaaaargh … l’insoutenable impatience,
Tu vas encore avoir du mal à
Tenir de ne Pas faire, ne Pas aller ….
Encore des interdits
Non, tu ne peux Pas, ne dois Pas
Ni Découvrir, ni dévoiler le mystère
Alors, tu Résistes et tu rages en piétinant, tu ravales ton
Epouvantable envie d’y aller, pour tout déballer quoi !!!
Onni
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